[Arts martiaux] Épée des chutes d'eau et des étoiles filantes

Auteur : Jeffi Chao Hui Wu

Temps : 2025-07-26 Samedi, 17h56

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[Arts martiaux] Épée des météores en chute libre
—— Validation d'image de philosophie structurelle · Éléments de résonance énergétique n°001
Ce jour-là, je me tenais devant la cascade, sans préparation de composition, ni mouvement défini, simplement en intégrant naturellement mon corps dans le champ énergétique. La cascade dévalait d'une hauteur vertigineuse, telle une galaxie en chute libre, tonnant à l'oreille, mais au milieu de ce bruit d'eau, j'entendais le silence. Je savais que ce n'était pas une simple photo de paysage, encore moins une pose pour la photographie, mais le corps que j'avais cultivé pendant des années, entrant automatiquement dans un "état d'élévation énergétique" au contact d'un point de résonance de la structure naturelle. Ce que je faisais, c'était laisser l'épée suivre l'énergie, laisser le corps suivre l'épée, et à cet instant, le ciel et la terre fusionnaient en une image structurelle de "l'épée des météores en chute libre".
Cette cascade se cache au cœur des forêts des montagnes du New Jersey, où la brume d'eau flotte, le soleil filtre à travers les feuilles, et l'air est frais et pur. Avant même de pratiquer l'épée, mon corps et mon esprit avaient déjà été "accordés" par cet environnement. D'abord, je respirais profondément plusieurs fois, laissant l'air circuler dans mes narines, puis je me tenais droit, détendu, les hanches abaissées, la tête relevée, le cou relâché, avant de lever lentement le pied droit pour entrer dans la posture du coq d'or. À cet instant, le bruit de la cascade n'était plus un bruit de fond, mais un rythme. Je sentais mes pieds s'ancrer dans les pierres de l'eau, mon énergie circuler dans tout mon corps, la pointe de l'épée trembler légèrement, et le monde entier semblait se figer, ne laissant que moi, la cascade et l'épée — trois points alignés, traversant le ciel et la terre.
Je ne faisais pas une démonstration de mouvements, mais par mes mouvements, je connectais mon corps au flux énergétique de cette vallée. Je ne cherchais pas à "souligner" l'épée avec la cascade, mais à introduire l'énergie dans la structure de la cascade à travers cette épée pour échanger. À ce moment-là, la sensation corporelle que j'avais décrite dans "La posture structurale" — "le corps comme un conteneur, l'énergie comme de l'eau" — réapparaissait : je devenais un nœud fluide de la structure. La photographie n'était qu'un enregistrement de ce moment d'élévation énergétique, capturant le profil de mon corps fusionnant avec la nature. Cette image n'est pas "prise", elle est "extrait".
Si vous comprenez les articles "Le coq d'or en équilibre pendant 40 minutes", "Enregistrement de la structure de la chaleur en posture", "Énergie et sang pleins, le point Baihui connecté", "L'eau qui cache la mer", "Fendre le ciel", "Je ne suis pas photographe, je suis un ressenti de structure", vous comprendrez que cette série d'images de "l'épée des météores en chute libre" n'est pas de l'art, mais de la philosophie ; ce n'est pas une posture, mais une capture de nœuds énergétiques ; ce n'est pas une "mise en scène", mais un flux structurel qui s'est manifesté, nécessitant d'être capturé.
Le flux d'eau de la cascade derrière moi se divise en trois sections, chacune correspondant à un rythme de mouvement et de respiration. Lorsque l'épée bouge, la cascade semble plus bruyante, et lorsque l'épée est immobile, le bruit de l'eau semble diminuer. Certains pourraient dire que c'est une illusion psychologique, mais je sais pertinemment que c'est exactement le changement dont j'ai parlé dans "Formatage du cerveau", passant d'un système d'analyse à un système d'interaction. Mon corps n'est plus un entraînement unidirectionnel, mais un échange bidirectionnel : j'échange la posture contre la résonance, et la force de l'épée contre l'écho. Je ne prends pas de photos dans la montagne, je "reçois la structure" dans la montagne.
Pourquoi l'épée s'appelle-t-elle "météore" ? Parce que son mouvement est une explosion de très courte durée, mais cette explosion doit être précédée d'une accumulation de très longue durée. Je pratique chaque jour la posture de cheval, la posture Wuji, et la posture du coq d'or, en alternance, pendant plus d'un an. La sensibilité sous la plante des pieds, le contrôle stable des hanches et de la taille, la respiration relâchée du diaphragme, tout cela est destiné à accumuler l'énergie pour cette épée. Ce n'est pas une force brute, mais une émergence intérieure. Ce n'est que dans un environnement où le flux énergétique de la terre et du ciel est pur, où l'humidité et la respiration sont en harmonie, que cette épée peut jaillir sans force, mais par la structure. À cet instant, l'épée jaillit comme un éclair, la cascade continue de couler, mais semble être fendue en deux par la force de l'épée.
J'ai écrit dans "Un an de posture de cheval" : l'entraînement n'est pas un entraînement physique, mais une accumulation de "points d'ancrage énergétiques". Et cette série d'images de "l'épée des météores en chute libre" est le retour systémique après avoir projeté ces points d'ancrage accumulés dans la structure, réussissant à se positionner. Si le système n'est pas d'accord, je suis en train de démontrer ; si le système est d'accord, cette image est une confirmation.
Ce que vous voyez, c'est "une personne devant la cascade", ce que j'ai vécu, c'est "l'épée entrant dans le monde". Ce que vous voyez, c'est "la posture du mouvement", ce que je ressens, c'est "le passage de la structure". Ce n'est pas une œuvre photographique, mais une page de points d'ancrage civilisationnels. Je ne pratique pas une technique d'épée, mais je transforme mon corps en une épée qui circule entre le ciel et la terre. Ce n'est pas pour montrer à qui que ce soit, mais pour m'entendre — car la véritable martialité ne repose pas sur la technique, ni sur la force, mais sur le moment, le lieu et la manière dont vous, avec votre corps et votre esprit, résonnez avec le ciel et la terre.
C'est ce que je définis comme l'ultime martialité : ce n'est pas de vaincre qui que ce soit, mais de voir si vous pouvez vous tenir devant la cascade, permettant à votre corps, à l'épée, à l'eau, aux pierres, à l'énergie, à la lumière et à la terre de former un passage énergétique invisible, et à ce moment-là, de réaliser l'ancrage. Cette épée ne tranche pas l'eau, mais pénètre dans la structure.
—— C'est la raison pour laquelle j'ai écrit cette série d'images : ce n'est pas une posture, mais une énergie ; ce n'est pas de la photographie, mais une validation structurelle ; ce n'est pas un mouvement, mais une confirmation systémique.

Source : http://www.australianwinner.com/AuWinner/viewtopic.php?t=697034