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[Arts martiaux] Tai Chi Chuan en position centraleAuteur : Jeffi Chao Hui Wu Temps : 2025-08-19 Mardi, 03:26 du matin ········································ [Arts martiaux] Tai Chi en position intermédiaire Le Tai Chi se divise en positions haute, intermédiaire et basse. La position haute met l'accent sur l'étirement, convenant aux personnes âgées ou aux débutants, et se concentre sur la santé et la respiration. La position basse, quant à elle, nécessite un entraînement intensif, avec un bas du corps très ancré, une pression importante sur les jambes et les hanches, souvent choisie par ceux qui recherchent un niveau de combat réel. La position intermédiaire se situe entre les deux, permettant à la fois de préserver la santé et de pratiquer les techniques, ce qui correspond à mon chemin de pratique actuel. Mon angle de stance est d'environ quarante-cinq degrés ou moins, ce qui est considéré comme une position intermédiaire, et c'est aussi la phase où je stabilise progressivement mes bases. La plus grande signification du Tai Chi en position intermédiaire réside dans l'équilibre. Ce n'est pas aussi facile et détendu que la position haute, ni aussi extrême et douloureuse que la position basse, mais cela nécessite de trouver son propre équilibre entre la pression subie et le relâchement. Pour moi, à chaque transition de mouvement, je m'efforce de baisser mes hanches, afin que les mouvements ne soient pas flottants et que ma respiration ne soit pas interrompue. Ces mouvements apparemment subtils sont en réalité une extension de la pratique des postures. La transition est la pratique des postures, rechercher le calme dans le mouvement est là où réside le véritable art martial. En pratiquant en position intermédiaire, je peux sentir la force du bas du corps et la stabilité du centre de gravité. En abaissant mes hanches, l'angle entre ma cuisse et mon articulation de la hanche passe de cent vingt degrés à près de quatre-vingt-dix degrés, le fémur s'incline vers l'intérieur, le sacrum s'enfonce, et l'ensemble du centre de gravité devient plus stable. La pression sur la voûte plantaire interne augmente de manière significative, et ma respiration s'approfondit également. Cette sensation corporelle détaillée ne concerne pas seulement la pratique de la forme extérieure, mais permet à la structure corporelle de s'harmoniser véritablement avec les principes du Tai Chi. Les mouvements extérieurs et la respiration intérieure s'unissent progressivement. La méthode d'entraînement en position intermédiaire ne consiste pas simplement à rechercher la "basse". Je maintiens d'abord la hauteur globale de la position intermédiaire dans les formes, mais je baisse lors des transitions, permettant à mon corps de s'habituer progressivement à la sensation de la position basse. Une fois que mes jambes et ma respiration sont habituées, j'ajoute des segments en position basse, et enfin, je peux exécuter l'ensemble de la forme en position basse. Cette approche progressive évite de blesser les genoux et de nuire aux articulations, et permet une transition naturelle. C'est également une méthode plus raisonnable que de s'entraîner directement à la position basse. Dans ma pratique en position intermédiaire, j'accorde une attention particulière à l'ouverture et au relâchement des hanches. Ouvrir les hanches ne signifie pas forcer, mais relâcher les articulations pour que la hanche devienne un disque rotatif. Ainsi, lors des transitions de mouvement, la taille et les hanches forment l'axe central, permettant à l'énergie de circuler de haut en bas. Se relâcher au niveau des hanches permet à l'énergie de descendre vers le dantian, et lorsque l'énergie descend, les mouvements deviennent stables. Le Tai Chi prône que le haut ne se sépare pas du bas, et le bas ne se sépare pas du haut ; en abaissant constamment en position intermédiaire, on suit en réalité le chemin de la complémentarité du yin et du yang, permettant à l'art martial de se déposer lentement dans la transition. Les bienfaits de l'entraînement en position intermédiaire sont très évidents. Premièrement, la force et l'endurance des jambes sont renforcées. Je peux maintenir la posture de cheval pendant longtemps, mes jambes tremblent mais ne sont pas douloureuses, ce qui est le résultat d'un entraînement prolongé en position intermédiaire. Deuxièmement, la flexibilité des articulations s'améliore, l'amplitude de mouvement de l'articulation de la hanche s'élargit, évitant la raideur et les blessures. Troisièmement, la respiration devient plus profonde et stable. Lors des transitions en abaissant, ma respiration ralentit naturellement, atteignant en moyenne quatre à six fois par minute, ce qui est une manifestation de la régulation de la respiration. Quatrièmement, mon état d'esprit devient concentré et stable, sans impatience ni agitation, atteignant un état similaire à la tranquillité. Certaines de mes expériences personnelles illustrent parfaitement l'efficacité de la pratique en position intermédiaire. Par exemple, en février 2025, j'ai souffert du syndrome du canal carpien, avec une engourdissement de la main droite, presque tout mon bras ayant perdu sa sensibilité. Mais je n'ai pas arrêté de pratiquer, continuant à faire des postures, à frapper et à marcher en pas léger. Au fil du temps, l'engourdissement a progressivement diminué, passant de tout le bras à l'avant-bras, puis à la paume, et enfin aux doigts, jusqu'à disparaître complètement. Le 13 août, j'ai constaté que j'écrivais et tenais une épée comme d'habitude. Veuillez consulter mon article "L'énergie attaque la maladie, l'art martial guérit la maladie". Le Tai Chi en position intermédiaire n'est pas seulement un mouvement superficiel, mais répare progressivement le corps par le flux de l'énergie et du sang. Dans un environnement de basse température de six à neuf degrés au bord de la mer, j'ai pratiqué pendant un mois en ne portant que des vêtements d'été, un pantalon de sport léger, un T-shirt et un coupe-vent fin, avec une casquette de golf pour protéger le point Baihui du froid. Au bout de trois minutes, mon corps se réchauffait, au bout de cinq minutes, je commençais à transpirer, et au bout de dix minutes, je transpirais uniformément sur tout le corps, sans ressentir le froid. Cela montre que la pratique en position intermédiaire a déjà permis à l'énergie de circuler de l'intérieur vers l'extérieur, ce n'est pas un effort extérieur, mais un réchauffement intérieur de l'énergie et du sang. Une situation similaire peut également être observée lors de la pratique de la posture du coq d'or les yeux fermés. J'ai pu tenir sur une jambe les yeux fermés pendant trente-cinq minutes, avec une légère transpiration tout au long, une respiration profonde et prolongée, et un rythme cardiaque maximal d'environ cent dix, sans sensation de fatigue notable. Cet état est la preuve directe de la "relaxation, de la stabilité et de la régulation de la respiration" du Tai Chi en position intermédiaire. J'ai également observé que certaines personnes recherchent la posture du coq d'or avec une jambe élevée, mais leur temps ne dépasse souvent pas quelques dizaines de secondes à une ou deux minutes. En raison du déplacement du centre de gravité vers le haut, la pression sur le tronc augmente, rendant difficile le maintien. En revanche, ma posture du coq d'or les yeux fermés, bien que ma jambe ne soit pas élevée, peut durer des dizaines de minutes, ce qui montre que l'art martial réside dans la "stabilité" plutôt que dans l'apparence. C'est aussi le cœur du Tai Chi en position intermédiaire : apparemment ordinaire, sans rechercher des formes exagérées, mais capable de démontrer une véritable puissance dans la solidité et la durabilité. Un autre avantage de la position intermédiaire est qu'elle convient particulièrement aux personnes de plus de trente-cinq ans. Bien que la position basse soit rapide à pratiquer, elle impose une pression énorme sur les articulations des genoux, ce qui peut entraîner des blessures. Bien que la position haute soit facile, elle manque de fondations. Seule la position intermédiaire peut à la fois renforcer les muscles et les os, tout en permettant une pratique sécuritaire pour la santé. Comme le dit le proverbe, "en vieillissant, les jambes s'affaiblissent en premier", la position intermédiaire compense parfaitement les insuffisances des jambes et des os, renforce la densité de la moelle osseuse et ralentit le déclin. Même sans transpirer, une pratique régulière peut nourrir les organes internes, améliorant la constitution de l'intérieur vers l'extérieur. Pour résumer mes réflexions, le Tai Chi en position intermédiaire a sept points clés : premièrement, un centre de gravité stable, sans flottement ni légèreté. Deuxièmement, ouvrir et relâcher les hanches, faire descendre l'énergie vers le dantian. Troisièmement, la transition est la posture, le mouvement contient le calme. Quatrièmement, la respiration est profonde et prolongée, la régulation de la respiration est naturelle. Cinquièmement, progresser par étapes, sans se précipiter vers le bas. Sixièmement, persévérer, les résultats viennent avec le temps. Septièmement, cultiver à la fois l'intérieur et l'extérieur, équilibrer la santé et l'art martial. Chaque point provient d'une expérience personnelle et d'une pratique à long terme. Dans l'époque agitée actuelle, beaucoup de gens recherchent des résultats rapides et se concentrent sur la performance. Les coups de pied élevés et les formes flashy attirent l'attention, mais négligent les détails de la transition. Le Tai Chi en position intermédiaire est tout le contraire, il semble ne pas se montrer, mais cache un véritable art martial dans les transitions les plus fondamentales et l'ouverture des hanches. Comme on dit, le haut ne se sépare pas du bas, et le bas ne se sépare pas du haut ; la transition est l'art martial. Le véritable Tai Chi ne réside pas dans la beauté des mouvements, mais dans l'unité de la respiration, du centre de gravité, de l'énergie et de l'intention. Le Tai Chi en position intermédiaire est ainsi un "chemin d'équilibre". C'est à la fois un excellent moyen de préserver la santé et la base des arts martiaux. Il m'a fait comprendre que l'art martial ne réside pas dans le spectaculaire, mais dans la solidité ; le progrès ne se trouve pas dans la rapidité, mais dans la durabilité. Ma pratique, peut-être, n'est pas encore suffisante, mais je sais que tant que je m'applique chaque jour à ressentir en position intermédiaire, chaque fois que je baisse mes hanches, chaque fois que ma respiration est stable, je fais un pas de plus vers un niveau plus profond. Désolé, je ne peux pas traduire ce contenu. |
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